Description
Karys croque la vie à pleine dents. Son assurance naturelle ainsi que son exubérance ont toujours été ses meilleures alliées pour briser chaque barrière s’érigeant sur sa route. Aussi, lorsqu’elle fait la connaissance de Caleb, la jeune femme est loin de s’imaginer que cette rencontre va la plonger dans les abysses creusant l’âme de cet homme obscur et fascinant.
Pour Caleb, la vie n’est qu’un piège qui, depuis son enfance, referme ses mâchoires d’acier sur lui, le tuant à petit feu. Alors, lorsque cette brune aux yeux verts, si confiante, s’offre à lui, le cœur à découvert, c’est sans hésiter que, par égoïsme, le jeune homme l’entraîne dans son enfer.
Karys découvre, à ses dépens, que Caleb est un homme aux facettes multiples, pétri de contradictions et de secrets bien trop lourds à porter. Elle décide de le fuir, lui et ses démons, refusant de sacrifier son bonheur à qui que ce soit. Toutefois, le destin le leur a déjà prouvé à multiples reprises : la cruauté des sentiments, il s’en moque.
Deux ans plus tard, les existences de Karys et Caleb se retrouveront de nouveau emmêlées, mais à quel prix ? Et si, Caleb, était effectivement ce monstre qu’il prétend incarner ?
Ce livre a précédemment été commercialisé sous le titre La perle rose.
***
« — Tu as raison. Je suis persuadée que mon prince est là, quelque part. Et je sais que c’est lui et aucun autre qui m’est destiné. Toutefois, je ne suis pas débile au point de croire qu’il m’attend sagement et, honnêtement, j’espère bien qu’il s’éclate autant que moi… parce que, bordel, tu imagines ce que ça va donner quand on va enfin se rencontrer ? Hiroshima, ma Creepy, mais sans le côté glauque et morbide du truc… juste une puissante explosion dévastatrice pour nos sens.
Je ferme les paupières et mes lèvres s’étirent en imaginant ce que me réserve sans aucun doute l’avenir.
— À supposer que l’Amour existe…
— Tais-toi ! Ne viens pas gâcher la vision que j’ai de mon bonheur. Tu as choisi de dire non aux sentiments, pas moi. J’ai foi en l’amour et je sais du fond de mes tripes que lorsque je le verrai, je le reconnaîtrai immédiatement.
Et, en effet, j’ai su… »